David Immobilier
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"Podcast n°41 : Pourquoi l'engouement pour les maisons en IDF est-il en baisse ?"
 
16/08/2024

Podcast n°41 : Pourquoi l'engouement pour les maisons en IDF est-il en baisse ?

 

Après la période COVID, les Franciliens ont déserté Paris en délaissant leurs appartements en profit de maisons en banlieue ou en province, ce qui a fait exploser le prix de ces biens à l'époque. En revanche, en 2024, la tendance a bien changé. Est-ce que vous pouvez nous expliquer pourquoi ?

 

L'Inversion du Marché Immobilier Post-Covid

L'Exode des acquéreurs parisiens vers la banlieue et les régions

Après la période COVID, les acquéreurs immobiliers parisiens ont massivement quitté la capitale, préférant vendre leurs appartements pour acheter des maisons avec jardin en banlieue parisienne ou en région. Cette tendance a conduit à une hausse significative des prix des maisons dans ces régions, alimentée par la forte demande et la faible offre disponible. En Île-de-France et en France, le coût de l'immobilier a alors augmenté de manière significative, avec une hausse de plus de 8% selon la Chambre des Notaires. Dans les Hauts-de-Seine, à Asnières par exemple, les prix des appartements ont augmenté de 6,5% sur 5 ans, tandis que les maisons ont connu une augmentation de plus de 12%.

Un revirement de tendance en 2024 : la baisse des prix des maisons

Cependant, en 2024, cette dynamique a radicalement changé et les prix des maisons connaissent désormais une baisse notable. Plusieurs facteurs expliquent cette inversion de tendance. Tout d'abord, l'engouement post-Covid pour les maisons avec jardin s'est estompé. À mesure que la vie revenait à la normale, les priorités des acquéreurs ont évolué. Beaucoup ont réalisé que vivre loin des centres urbains entraînait des inconvénients, notamment des temps de transport plus longs, les embouteillages en voiture ou à deux roues, ou encore les perturbations régulières à la RATP ou à la SNCF. En conséquence, la demande pour ces biens a diminué, entraînant une baisse des prix.

 

Le retournement du marché immobilier parisien en 2024

Impact de la hausse des taux d'intérêt sur la capacité d'achat

Ensuite, la capacité d'achat a été fortement impactée par la hausse des taux d'intérêt. Ces taux, qui étaient autour de 1% en première période post-Covid, ont grimpé jusqu'à 3,5, voire 4% aujourd'hui. Cette augmentation a considérablement réduit le pouvoir d'achat des ménages. Les acheteurs potentiels, confrontés à des mensualités plus élevées pour leurs prêts immobiliers, sont devenus plus réticents à investir dans des biens coûteux. Cette situation est particulièrement aiguë en Île-de-France, où le prix de l'immobilier reste élevé, malgré la baisse récente.

Changement de priorités et retour de l'attractivité de Paris

De plus, l'attrait initial pour quitter Paris s'est affaibli. Les Parisiens qui autrefois cherchaient à s'installer en banlieue pour échapper au confinement et aux restrictions ne ressentent plus cette nécessité. La fin des confinements et le retour à une vie urbaine plus dynamique ont rendu Paris de nouveau attractif pour ces habitants. Ainsi, la demande pour des maisons en banlieue a chuté, contribuant à la baisse des prix.

Une baisse des prix alimentée par plusieurs facteurs

En somme, la baisse des prix des maisons en 2024 résulte d'une combinaison de facteurs : la diminution de la demande due à un changement des priorités post-Covid, la hausse des taux qui réduit le pouvoir d'achat immobilier, et le regain d'attractivité d'une capitale comme Paris qui freine les départs vers la banlieue. Les biens qui se vendaient rapidement et à des prix élevés en période post-Covid trouvent désormais difficilement preneur, illustrant le retournement du marché immobilier parisien.

 

Merci Alain pour ces informations. David Immobilier est une entreprise éco-responsable et tous les mois, vous nous donnez des conseils dans ce domaine. Quel est donc votre conseil de ce mois ?

Location d'objets peu utilisés

L'utilisation occasionnelle de certains objets

Certains objets sont utilisés de manière très occasionnelle : appareils à fondue, coffre de toit, tente de camping, matériel de ski, robe de soirée, tronçonneuse, perceuse, nettoyeur haute pression, outils de bricolage, et bien d'autres. À titre d'exemple, la moyenne d'utilisation d'une perceuse tout au long de sa vie est de 10 minutes. En ce qui me concerne, c'est peut-être encore moins.

Pourquoi s'encombrer ?

Alors, pourquoi s'encombrer d'un objet dont on n'aurait au final que peu d'utilité si l'on peut le louer à moindre coût ou l'emprunter gracieusement à son entourage ? Cela peut même devenir une occasion de rencontrer de nouveaux voisins.

Ressources disponibles

Le site "Épargnons nos ressources" de l'ADEME (agence de la transition écologique) recense où trouver les objets près de chez soi. Vous pouvez retrouver sur notre site www.davidimmo.com nos partenaires et toutes les références concernant l'ADEME.

 

Merci Alain. Merci à vous tous de nous avoir suivis pour ce podcast sur l'actualité de l'immobilier. Abonnez-vous pour le recevoir tous les mois et n'hésitez pas à nous laisser vos questions ou vos interrogations sur le site de davidimmo.com. Retrouvez-nous directement en agence dans le 18ème arrondissement.